Gregor, tome 1 : La prophétie du Gris
de Suzanne Collins
Editeur : Le livre de poche
Poche : 307 pages
Prix : 5.90 €
UN GUERRIER DE SURTERRE, UN FILS DU SOLEIL.
NOUS RENDRA LA LUMIÈRE, OU NE NOUS RENDRA RIEN.
Comment cette prophétie pourrait-elle concerner Gregor, adolescent ordinaire, menant une vie ordinaire dans une ville que chacun pense connaître ?
Mais New-York a ses secrets. Et un jour, Gregor bascule dans un nouvel univers, dans une ville sous la ville, un monde derrière le monde, plein de défis et de créatures insolites.
Un monde qui attend sa venue depuis des siècles.
Car Gregor est un vrai héros.
Seulement, il ne le sait pas encore...
- Mon avis :
Gregor, un jeune pré-adolescent de onze ans, doit faire une croix sur ses vacances d'été en colonie. Sa grand-mère n'a pas toute sa tête, et il doit donc rester pour veiller sur elle et sur sa petite soeur Moufle, deux ans, pendant que leur mère est au travail. Pendant que Gregor est à la buanderie en train de faire la lessive, Moufle en profite pour échapper à sa vigilance et tome dans la grille d'aération. Sans réfléchir, Gregor fonce pour sauver sa petite soeur. Les voilà tous les deux aspirés, ils font une chute interminable, et atterrissent dans d'étranges tunnels. Gregor et Moufle seront vite repérés par des créatures qui font froid dans le dos...
L'univers imaginé par Suzanne Collins n'est pas très développé, mais je ne lui reproche pas. Après tout, il s'agit d'un premier tome. L'auteure prend le temps de poser les bases de sa saga, et c'est plutôt appréciable. Suzanne Collins a peuplé son univers de créatures à la fois communes et extraordinaires (chauve-souris, grouilleurs, rats géants, humains à la peau diaphane...) et cela m'a rappelé l'univers d'Arthur et les Minimoys.
Le schéma du roman est plutôt classique (un jeune garçon, une prophétie, une quête pour sauver le monde...) mais l'auteur a de quoi captiver son jeune lecteur avec les péripéties que vivent ses personnages. En effet, les évènements s'enchaînent à bon rythme et les héros n'ont pas le temps de souffler.
Dans l'ensemble, les personnages sont tous gentils et attirent la sympathie. Ils sont nombreux et pas vraiment développés, ce qui m'a empêchée de véritablement m'attacher à eux. L'exception concerne Gregor et Moufle, pour qui j'ai un p'tit coup de coeur. Moufle pour sa nature enfantine, fofolle et spontanée. Gregor pour sa maturité malgré sa jeunesse, ses fêlures et son envie de faire au mieux malgré sa peur.
Pour conclure, même si dans l'ensemble j'ai trouvé « La prophétie du Gris » très sympathique, je pense que je ne l'ai pas totalement apprécié à cause de son côté trop jeunesse. D'ordinaire cela ne me dérange pas, alors je ne sais pas trop comment expliqué le fait que je me suis un peu ennuyée. J'ai apprécié bon nombre de saga jeunesse pour les 10/14 ans, sans ressentir ce "manque" que j'ai eu avec « La prophétie du Gris »
Car oui, très clairement, il m'a manqué quelque chose pour vraiment accrocher à 100% avec ce roman.
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