Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers
de Benjamin Alire Saenz
Editeur : Pocket jeunesse
Broché : 359 pages
Prix : 17.90 €
Etats-Unis. Aristote, 15 ans, mène une existence difficile entre un frère en prison et un père hanté par ses souvenirs de guerre. Il rencontre Dante, un garçon du même âge, expansif, qui a une vision du monde bien à lui. Une profonde amitié naît entre eux, puis une véritable histoire d’amour.
- Mon avis :
[-Livre à paraître le 18 juin 2015-]
Eté 1987. Aristote, un jeune homme de quinze ans, s'ennuie pendant ses vacances. Il n'a pas de véritable ami et n'est pas très proche de son père, lui même hanté par ses souvenirs de la guerre du Vietnam. De plus, son grand frère, qu'il n'a pas vu depuis ses quatre ans, est en prison, et personne n'en parle à la maison. Aristote semble apprécier sa solitude, jusqu'au jour où il rencontre Dante à la piscine, un garçon du même âge que lui. Ce dernier lui propose de lui apprendre à nager, et leur amitié naît ainsi.
Entre Aristote et Dante, c'est une amitié particulière. Une amitié riche de réflexions, de philosophie, mais aussi pleine d'humour. Il n'y a pas vraiment d'intrigue au sens propre du terme. Le lecteur est invité à passer du temps en compagnie d'Aristote et Dante, et personnellement, j'ai adoré les voir évoluer.
Aristote et Dante sont deux jeunes hommes opposés dans leur caractère et dans leur manière de vivre, mais cela ne les empêche pas de se ressembler, d'une certaine façon. Aristote est solitaire presque par choix, tandis que Dante l'est par défaut et voudrait s'ouvrir aux autres. L'un est très proche de ses parents, l'autre pas du tout (mais cela s'améliore au fil des pages). Les deux jeunes hommes sont intelligents, curieux et j'ai beaucoup aimé leurs personnalités. Ils forment un très bon duo.
J'ai adoré cette histoire et j'ai été vraiment très proche du coup de coeur, s'il n'y avait pas eu cette fin. Dans un sens, elle est logique, par rapport à tout ce qui vivent nos héros. C'est une belle évolution et leur amitié prend un tout autre sens. Toutefois, la manière d'amener "la chose" est totalement incongrue. Je ne peux pas vous en dire plus sous peine de vous spoiler, alors je vais cacher le reste du texte de ma chronique. Vous n'avez qu'à surligner le texte pour le voir (à vos risques et périls!) :
[spoiler] Je n'ai pas trouvé l'homosexualité d'Aristote crédible. Tout le long du récit, il a certes une profonde amitié pour Dante, mais on ne ressent pas ce sentiment amoureux. De plus, je n'ai pas compris le raisonnement de l'auteur à travers les parents d'Aristote. Pour eux, Aristote est amoureux de Dante car il lui a sauvé la vie (il manquait de se faire percuter par une voiture) et parce qu'il a été s'en prendre aux agresseurs de Dante. Pour moi, ce n'est pas une preuve d'amour absolument. Je ferais la même chose pour mes amis, pour ma famille, et je ne suis pas amoureuse d'eux... [fin des spoilers].
Au final, j'ai beaucoup aimé « Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers » mais ce n'est pas un coup de coeur à cause de cette fin qui m'a laissée complètement perplexe.
Entre Aristote et Dante, c'est une amitié particulière. Une amitié riche de réflexions, de philosophie, mais aussi pleine d'humour. Il n'y a pas vraiment d'intrigue au sens propre du terme. Le lecteur est invité à passer du temps en compagnie d'Aristote et Dante, et personnellement, j'ai adoré les voir évoluer.
Aristote et Dante sont deux jeunes hommes opposés dans leur caractère et dans leur manière de vivre, mais cela ne les empêche pas de se ressembler, d'une certaine façon. Aristote est solitaire presque par choix, tandis que Dante l'est par défaut et voudrait s'ouvrir aux autres. L'un est très proche de ses parents, l'autre pas du tout (mais cela s'améliore au fil des pages). Les deux jeunes hommes sont intelligents, curieux et j'ai beaucoup aimé leurs personnalités. Ils forment un très bon duo.
J'ai adoré cette histoire et j'ai été vraiment très proche du coup de coeur, s'il n'y avait pas eu cette fin. Dans un sens, elle est logique, par rapport à tout ce qui vivent nos héros. C'est une belle évolution et leur amitié prend un tout autre sens. Toutefois, la manière d'amener "la chose" est totalement incongrue. Je ne peux pas vous en dire plus sous peine de vous spoiler, alors je vais cacher le reste du texte de ma chronique. Vous n'avez qu'à surligner le texte pour le voir (à vos risques et périls!) :
[spoiler] Je n'ai pas trouvé l'homosexualité d'Aristote crédible. Tout le long du récit, il a certes une profonde amitié pour Dante, mais on ne ressent pas ce sentiment amoureux. De plus, je n'ai pas compris le raisonnement de l'auteur à travers les parents d'Aristote. Pour eux, Aristote est amoureux de Dante car il lui a sauvé la vie (il manquait de se faire percuter par une voiture) et parce qu'il a été s'en prendre aux agresseurs de Dante. Pour moi, ce n'est pas une preuve d'amour absolument. Je ferais la même chose pour mes amis, pour ma famille, et je ne suis pas amoureuse d'eux... [fin des spoilers].
Au final, j'ai beaucoup aimé « Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers » mais ce n'est pas un coup de coeur à cause de cette fin qui m'a laissée complètement perplexe.
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