Cité 19, tome 2 : zone blanche
de Stéphane Michaka
Editeur : Pocket jeunesse
Broché : 423 pages
Prix : 17.90 €
Faustine, une adolescente d'aujourd'hui, se retrouve brusquement plongée dans le XIXe siècle. Décor grandeur nature ? Voyage dans le temps ? La réalité est bien plus inquiétante...
- Mon avis :
J'ai tronqué volontairement le résumé de ce deuxième - et dernier - tome afin de ne pas vous spoiler. C'est pourquoi je vous conseille de ne pas lire mon avis à partir d'ici si vous n'avez pas lu le premier tome de la série.
Nous retrouvons Faustine là où nous l'avions laissée immédiatement à la fin du premier tome. Elle découvre les Veilleurs et apprend qu'elle est une Dormeuse. Faustine comprend peu à peu qu'elle n'a pas voyagé dans le temps, mais qu'elle rêve ce fameux Paris du XIXe siècle. Plus déterminée que jamais, elle souhaite à tout prix faire la lumière sur le fameux tueur qui sévit dans la capitale et également sur ces fameux Veilleurs.
Fin des spoilers éventuels sur le premier tome.
Comme je le disais pour le premier tome, je trouve que « Cité 19 » est un roman original qui sort des sentiers battus en littérature young-adult. Même si j'ai été un peu moins emballée par ce deuxième tome, l'univers est toujours aussi bien travaillé, toujours aussi prenant. En effet, l'auteur mêle avec brio différents styles (historique, scientifique, fantastique, thriller) et on sent que Stéphane Michaka maîtrise son univers. Il nous plonge complètement dans son Paris du XIXe siècle, même si l'aspect politique prend effectivement le dessus.
En ce qui concerne l'intrigue, j'ai été un peu déçue, je dois bien l'avouer. On obtient les réponses à nos questions certes, mais l'histoire n'est pas vraiment palpitante. J'ai eu l'impression de lire un gros final qui tire en longueur, sans vraiment "d'histoire" ou "de neuf" à proprement parler. Je n'arrive pas à définir ce que j'ai pu ressentir exactement. Je pense qu'en fait, l'auteur aurait très bien pu éviter de scinder en deux son histoire et faire un seul et même roman.
Le début du roman est assez long mais intéressant, tout comme la fin d'ailleurs, que j'ai trouvée géniale. Malheureusement, le milieu du récit tire en longueur et on se perd un peu dans les méandres de la politique. Il y a même certains éléments de l'intrigue qui passent totalement à la trappe ou son traités avec énormément de rapidité (le tueur, les deux amis de Faustine : Vikrame et Morgane) alors qu'ils avaient une place plus importante dans le tome précédent.
Au niveau des personnages, je suis contente que l'on alterne les points de vue entre Faustine d'un côté, et Cité 19 de l'autre. Cela nous permet de mieux cerner les différents protagonistes (les "bons" comme les "mauvais") et de comprendre plus aisément les enjeux de l'histoire.
Faustine est toujours aussi courageuse et débrouillarde. C'est une héroïne que j'ai appris à apprécier au fil des pages, au fil de ces deux tomes.
En conclusion, j'ai été un peu déçue par ma lecture car je n'ai pas retrouvé toute la magie qui m'avait émerveillée lors de ma lecture du premier tome. L'univers est toujours aussi génial et je dirais que ce tome est cohérent, qu'il clôture plutôt bien la saga. Pourtant, je n'ai pas réussi à totalement y adhérer, il m'a manqué quelque chose. Toutefois, je garde un très bon regard sur l'ensemble du diptyque, je suis ravie d'avoir découvert la plume de Stéphane Michaka et j'ai hâte de lire d'autres de ses ouvrages.
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