Sauvages, tome 2 : La cité des loups
de Maria Vale
Editeur : Milady
Broché : 336 pages
Une humaine peut-elle ouvrir son cœur à la nature sauvage ?
Elijah Sorensson jouit de tous les attributs du succès : costumes taillés sur mesure, luxueux appartement new-yorkais, l’attention de femmes superbes… Pourtant il n’a que mépris pour cette vie d’humain qui lui a été imposée. Il est l’alpha de sa génération au sein de la meute du Grand Nord, et le loup qui l’habite s’apprête à se rebeller. Dans ce monde d’artifices et de faux-semblants, Thea Villalobos est la seule à percevoir un homme au cœur habité de passions puissantes qui étouffe peu à peu sous le masque qu’il arbore. Mais même pour un esprit aussi libre et indépendant que le sien, il est dangereux d’aimer une âme aussi terrible et sauvage qu’un loup…
- Mon avis :
Ce deuxième tome m'a laissé un sentiment totalement différent par rapport au premier. J'avais eu un gros coup de coeur pour « Le dernier loup », mais j'ai été un peu déçue par « La cité des loups » malheureusement. Cela vient de plusieurs choses : je n'ai pas été très convaincue par la relation des personnages principaux, ni par le fait que l'on se trouve hors-terres et par conséquent, loin de la meute. L'aspect sauvage de cette saga m'avait fait craquer, et là je n'ai pas retrouvé cette connexion avec la nature.
Théa est une jeune femme naturelle, simple, loin de la superficialité des autres femmes qu'Elijah a côtoyé. Théa fait tout pour aider les autres, humains comme animaux. Je dois avouer que j'ai beaucoup aimé cette femme et j'ai été un peu déçue de ne pas avoir son point de vue dans la narration. Quant à Elijah, il est en pleine dépression est à deux doigts de craquer. C'est un homme instable émotionnellement et même si cela le rend attachant, je n'ai pas été totalement charmé par sa personnalité. A vrai dire, j'ai surtout apprécié Elijah sur la fin du roman.
La relation entre Théa et Elijah se met en place doucement, et j'ai apprécié le fait que l'auteure prenne le temps de développer leurs sentiments. Maria Vale met aussi en lumière les problèmes que peuvent susciter une relation entre un loup et une humaine. En revanche, je me suis sentie un peu en retrait par rapport à leur relation, je n'ai pas vraiment été convaincue par celle-ci.
En conclusion, j'ai été un peu déçue par « La cité des loups » car je n'ai pas totalement retrouvé l'univers que Maria Vale nous avait présenté dans « Le dernier loup ». L'histoire en elle-même est intéressante mais je ne l'ai pas trouvée addictive. Il en va de même pour la relation entre Elijah et Thea qui ne m'a pas totalement convaincue. Par conséquent, j'ai hâte de découvrir ce que nous réserve l'auteure pour son troisième opus, et je croise les doigts pour que l'on se retrouve au sein de la meute de nouveau.
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