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mercredi 1 décembre 2010

Mon coeur, tu penses à quoi ?

Titre : Mon coeur, tu penses à quoi ?
Auteur : Nicole de Buron
Editions : Pocket
Genre : Contemporain
Pages : 232

Résumé :
Tout va bien dans votre petite famille. Jusqu'au jour où rentrant gaiement chez vous, vous trouvez l'Homme effondré sur le canapé - " Qu'est-ce qui ne va pas, mon bébé ? " Il vient d'être poliment viré de son très important poste de P-DG au profit d'un crétin de quarante ans et quelque. La mode est au " jeunisme ". Certes, votre mari va recevoir beaucoup d'argent pour adoucir son départ, mais il adorait son travail et il est au bord du suicide. Pourtant le pire est peut-être pour vous. Toutes vos copines vous préviennent. Un homme qui n'a pas préparé sa deuxième vie est un véritable calvaire. Egaré, il traînasse dans les couloirs comme un môme qui s'embête. Vous dérange toutes les cinq minutes. Oublie son portable dans le frigo. Vous lui suggérez plein d'activités : jogging (il a mal au pied gauche), tennis (il souffre du coude droit), piscine (tous les enfants des écoles font pipi dans l'eau), écrire le livre de sa vie (quelle vie ? mais elle est finie, sa vie !), visiter le Louvre avec son petit-fils Attila (et des milliers de Japonais qui empêchent de voir la Joconde), etc. Rien ne lui plaît. Si ! le golf. Si vous aviez su... !

Mon avis :
Après avoir lu un peu partout de bonnes critiques, je me suis décidée à acheter ce livre. On le disait très drôle... hé bien moi je n'ai même pas pu en achever la lecture ! Je me suis arrêtée au 6e chapitre (soit à peu près 25% du livre).

"Il" perd son boulot (oui, car "l'Homme" n'a pas de prénom apparemment, au moins jusqu'au 6e chapitre quoi), contraint d'être en pré-retraite à 59 ans au profit d'un quadragénaire avec de nouvelles idées. Doit rendre sa voiture de fonction, son chauffeur et son appartement.
Et là, "Madame" (elle non plus, n'a pas de prénom...) n'est pas contente, elle perd son petit confort matériel et aura son mari dans les pattes tous les jours.

Dès les premières pages, j'ai trouvé que les tentatives d'humour de l'auteur tombaient à plat. Le style de l'auteur est vraiment particulier, elle écrit à la deuxième personne du pluriel. Je n'aime pas vraiment, et ça met une distance de plus entre le lecteur et les personnages (déjà qu'ils n'ont pas de prénoms et une personnalité vraiment limite...)
La première scène de "l'Homme" qui est perdu au supermarché et qui n'y a jamais mis les pieds, m'a convaincue que ce livre n'était pas fait pour moi. Les "gags" ne sont pas drôles du tout, et ce n'est vraiment pas crédible, faut pas abuser non plus.

Ah oui, j'oubliais : grâce à ce livre vous apprendrez le mot "merde" dans toutes les langues (si si, je vous jure...). Où est l'intérêt ? Je me le demande encore...

Enfin bref, face à des personnages d'une "beaufitude" sans nom, un humour qui n'en est pas vraiment; je n'ai pas résisté, j'ai abandonné !

1 commentaire:

  1. J'adore Nicole de Buron depuis des années, j'ai lu tous ses livres, certains plusieurs fois. Et oui elle écrit à la seconde personnes, c'est son style ! Cela peut surprendre mais ça permet de créer un lien avec le lecteur. Et si Madame n'a pas de prénom c'est parce que c'est d'elle qu'il s'agit...Dans ses romans, Nicole de Buron met sa vie en scène de façon plus ou moins romancée. Dommage que tu n'aies pas adhéré :-)

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