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mercredi 11 avril 2018

La fille qui aimait les abeilles

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La fille qui aimait les abeilles
de Santa Montefiore
Editeur : Charleston
Broché : 352 pages

1973. Trixie Valentine est amoureuse du leader d'un groupe anglais de rock qui passe l'été sur la petite île au large de Cape Cod (Massachusetts) où elle a grandi. La jeune femme en a assez de sa vie isolée, et rêve des grandes villes du monde. Elle a prévu de quitter l'île à l'automne avec Jasper ; après tout, elle ne veut pas finir comme sa mère, Grace, qui s'occupe des jardins des grands propriétaires depuis qu'elle a quitté l'Angleterre avec son mari, Freddie, à la fin de la guerre. Trixie ne comprend pas non plus l'obsession de sa mère pour les abeilles, et pourquoi elle les regarde s'affairer autour des ruches.
1937, l'Angleterre se prépare à la guerre, et la jeune Grace Hamblin est sur le point de se marier. Mais alors qu'elle est sur le point de s'engager avec Freddie Valentine, elle est déchirée entre cet amour de jeunesse et le superbe aristocrate qu'elle ne pourra jamais épouser, malgré son amour débordant pour lui. Le prix à payer pour faire le bon choix est énorme, et elle transporte sa douleur de l'autre côté de la planète, où Freddie, revenu gravement blessé de la guerre, amène également sa propre douleur, mais aussi un énorme secret.

  • Mon avis :
J'ai beaucoup aimé ce roman, qui se déguste comme une friandise au miel. Dès les premières pages, je suis tombée amoureuse de cette histoire. J'adore les histoires de famille, les histoires de femmes fortes qui se cherchent, qui découvrent des secrets, et qui nous les livrent ensuite. « La fille qui aimait les abeilles » est tout à fait ce genre de récit.

1973, aux États-Unis, sur l'île de Tekanasset. Trixie est une jeunefemme de 18 ans amoureuse du chanteur d'un groupe de rock, Jasper. Elle se sent incomprise par ses parents et se sent oppressée par les mœurs actuelles. Sa mère Grace a peur de voir sa fille répéter ses erreurs et que Trixie se retrouve avec un cœur brisé. Son père Freddie, autoritaire et bougon, ne comprend pas sa fille, ni sa femme d'ailleurs. Alors que Grace a la sensation que sa fille lui échappe, les souvenirs et secrets du passé remontent à la surface...

Le récit alterne entre le "présent" avec l'histoire de Trixie (1973) et le passé avec Grace, qui remonte jusqu'à 1933. Le décor change également puisque nous évoluons entre l'Angleterre et les États-Unis. J'adore les romans qui concernent plusieurs personnages et qui nous permettent de naviguer entre plusieurs époques et plusieurs lieux.

L'intrigue de ce roman est terriblement addictive. Chaque fin de chapitre m'a donné envie de découvrir le prochain. Les descriptions de l'auteur m'ont complètement captivée, elle m'a donné
envie de visiter l'île de Tekanasset (inspirée de l'île de Nantucket, aux Etats-Unis) aux côtés des personnages, de flâner dans le jardin du domaine des Melville et Walbridge Hall, de fréquenter ces jolies petites abeilles. L'auteure a donné une dimension magique à ses descriptions, elle a rendu réel son univers.

J'ai adoré la galerie de personnages que nous propose l'auteur.
Je me suis beaucoup attachée à Grace mais beaucoup moins à sa fille Trixie. Je ne saurai pas vraiment dire pourquoi. Peut-être parce que mon caractère se rapproche plus de celui de Grace que de celui de Trixie ? Toutefois, je dois quand même souligner que le destin de Trixie m'a tenue en haleine, même si le personnage n'est pas mon préféré.
Les personnages principaux vivent des situations difficiles et traversent des moments vraiment très durs. Pourtant c'est un roman plein d'amour, avec des moments très touchants et très doux.
Freddie était séduisant avant. La guerre lui a emporté un œil et une pommette ainsi que sa joie de vivre. Il est revenu du front complètement transformé, tel un étranger aux yeux de Grace.
Arthur, le père de Grace, est certes un homme sans instruction mais il est très cultivé, très intelligent et il a un esprit très curieux. C'est également un grand lecteur, et un amoureux de la nature. Lorsque Grace travaille parmi les fleurs et les abeilles, cela lui permet de rester proche de son père, de ressentir sa présence et entretenir son souvenir.
Lady Penselwood (la mère de Rufus) est elle aussi un personnage secondaire que j'ai apprécié. C'est une femme de caractère, mais qui a également un côté très doux.

Pour conclure, Santa Montefiore m'a totalement charmée avec « La fille qui aimait les abeilles ». C'est le premier livre que je lis de cette auteure et sa plume m'a captivée. Elle nous transporte aisément à travers les lieux et le temps. Santa Montefiore nous livre une histoire à la fois belle et tragique, avec des personnages très touchants. Je ne peux que vous conseiller cette lecture riche en émotions.

Quelques citations :
Chapitre 1  « Quand on a quelque chose à dire, mieux vaut le faire en face. Si l'on n'a pas le courage de ses opinions, on se tait. »
Chapitre 12  « Les gens heureux ne sont pas ceux qui ont tout. Ce sont ceux qui tirent le meilleur parti de ce qu'ils possèdent. »

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