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mardi 19 mars 2019

28 jours

Couverture 28 jours
28 jours
de David Safier
Editeur : Pocket
Poche : 512 pages

Ghetto de Varsovie, 1942 : quand les jeunes prirent les armes.
Mira, seize ans, passe de la nourriture en fraude pour survivre dans le ghetto. Lorsqu'elle apprend que toute la population juive est condamnée, elle décide de rejoindre les combattants de la Résistance. Aux côtés de Daniel, Ben, Amos, et tous ces jeunes gens assoiffés de vivre, elle tiendra longtemps tête aux SS, bien plus longtemps que quiconque aurait pu l'imaginer. En tout, 28 jours. 28 jours pendant lesquels Mira connaîtra des moments de trahison, de détresse et de bonheur. 28 jours pendant lesquels elle devra décider à qui appartient son coeur. 28 jours pour vivre toute une vie. 28 jours pour écrire son histoire.
Fils de déportés juifs, David Safier revient sur la pire tragédie du xxe siècle en mêlant la petite à la grande histoire. Si l'auteur de comédies désopilantes a changé de registre, il n'a rien perdu de son ambition : confronter le lecteur aux grands questionnements de l'existence en l'arrachant au
confort de son quotidien. Avec ce roman d'initiation bouleversant et humaniste, basé sur des événements authentiques, c'est chose faite.

  • Mon avis :
« 28 jours » est un roman qui passionne et qui bouleverse. Il passionne grâce aux personnages mis en place par l'auteur et également grâce à sa plume. Il bouleverse parce que ces faits sont réels, parce que cette guerre était terrible.

C'est le genre de roman qui m'émeut de manière très particulière. Et même si ce genre de récit sur la seconde guerre mondiale est souvent dur à lire pour moi, je vais au bout de ma lecture, par respect envers ces gens qui ont vécu ces choses horribles, envers les personnes qui les ont aidés, et par extension, envers toutes ces personnes qui sont mortes durant cette période sombre de l'histoire.

L'auteur nous pousse aussi à la réflexion sur l'impact psychologique de cette guerre. Ce n'était pas forcément tout noir ou tout blanc pour l'ensemble des populations : les "collabo" (certains partagés entre leur humanité et leur envie de sauver leur famille), les allemands (il n'y avait pas que des "vilains nazis"), les polonais (qui détournaient leur regard du ghetto de Varsovie), et bien évidemment ces millions de juifs exterminés (entre 5 et 6 millions, soit 40% de la population juive mondiale) et les juifs qui ont décidé de se battre malgré leur peur et leur dégoût de tuer.

Au delà des aspects historique et psychologique du roman, l'auteur nous offre également une fresque de personnages principaux et secondaires très touchante et très bien travaillée.
Tout au long du récit, le personnage de Mira se demande quel humain veut-elle être. Elle obtient sa réponse au fur et à mesure des événements : Mira veut être celle qui protège ceux qu'elle aime, celle qui tient tête aux SS, celle qui veut mourir comme elle l'entend et non gazée, celle qui prend les armes.

« 28 jours » m'a certes bouleversée et souvent rendue triste, mais il m'a également passionnée et captivée grâce à l'histoire de Mira.

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