Le diable de verre
de Helene Tursten
Jacob Schyttelius est retrouvé sans vie à son domicile, une balle dans la tête. Quand l'inspecteur Irene Huss et son partenaire Andersson se rendent au presbytère d'un cottage du sud de la Suède pour prévenir les parents de la victime, le pasteur Sten Schyttelius et sa femme, ils les retrouvent couchés dans leur lit, chacun avec une balle entre les yeux. Des pentagrammes inversés sont tracés avec le sang des victimes sur les écrans des ordinateurs dont on a soigneusement effacé le disque dur... Qui pouvait leur en vouloir au point de les abattre froidement ? Le groupe sataniste qui a déjà brûlé la chapelle ? Et pourquoi effacer toutes les données de l'ordinateur ? Irene Huss comprend vite que le dernier membre en vie de la famille, Rebecka - une brillante informaticienne qui travaille à Londres - détient la clé du mystère. Elle doit à présent comprendre pourquoi celle-ci ne veut rien dire, tout comme le psychiatre qui prétend la soigner. Mais elle est loin de s'imaginer à quel point les racines du mal sont profondes...
- Mon avis :
Irene Huss et son équipe vont tout d'abord s'intéresser à l'entourage direct du pasteur Sten Schyttelius et sa femme, ainsi que celui de leur fils. La piste des satanistes se confirme au fur et à mesure que l'enquête avance. Irene craint pour la sécurité de Rebecka, la fille du couple Schyttelius exilée à Londres. Elle se rend donc sur place et fera la connaissance de deux personnages plutôt énigmatiques : Christian le collègue de Rebecka et son psychiatre le Dr Fisher. Un certain mystère entoure ces deux hommes et Rebecka.
L'enquête est intéressante et bien menée mais celle-ci fini par piétiner et l'histoire souffre de longueurs. J'ai un peu eu l'impression de me perdre en route dans des détails inutiles. C'est vraiment dommage car j'étais vraiment prise par l'histoire au début du roman. Pour que tout ceci soit plus intense, je pense que le livre n'aurait pas souffert d'être amputé d'au moins une centaines de pages.
La fin de l'enquête et sa résolution relèvent un peu mon avis général du roman, cependant il m'a manqué quelque chose tout au long de ma lecture. Le petit truc en plus qui fait mouche.
Le personnage d'Irène ne m'a pas marquée outre mesure, bien que les passages sur sa vie privée soient agréables. Cela permet de faire une sorte de coupure avec l'enquête en elle-même. C'est une jeune femme déterminée mais je ne l'ai pas trouvée assez "hargneuse" par moments.
Pour conclure, « Le diable de verre » est un assez bon roman policier, mais je n'ai pas complètement accroché à ma lecture.
Livre lu pour :
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