Le dragon Griaule
de Lucius Shepard
Editeur : J'ai lu
Poche : 670 pages
Prix : 9.90 €
En 1984 paraît « L'Homme qui peignit le Dragon Griaule », récit de Lucius Shepard qui introduit l'univers du Dragon Griaule, un monde préindustriel (disons, début de notre XIXe siècle) dans lequel une créature fantastique, Griaule, un dragon de plusieurs kilomètres de long, a été pétrifié par un puissant magicien voilà plusieurs millénaires. Depuis, la créature titanesque, reliquat d'un âge oublié, s'est totalement « intégrée » au paysage, devenant à elle seule une chaîne de montagne chargée de végétation qui abrite ville et villages. Mais si le monstre est pétrifié, il n'en est pas mort pour autant. Ainsi Griaule continue-t-il d'instiller sa néfaste influence, une insidieuse corruption qui s'attaque aussi bien aux hommes qu'à la nature... Car Griaule poursuit un but. Inavoué et inavouable...
- Mon avis :
"Le dragon Griaule" est un roman constitué de plusieurs nouvelles,
toutes articulées autour d'un dragon. Griaule a été pétrifié il y a des
milliers d'années par un puissant sorcier. Depuis, il est toujours
vivant, mais endormi et immobile. A tel point qu'il fait partie du
paysage, à l'image d'une chaîne de petites montagnes. Des Hommes vivent
sur ses flancs, dans des villages renfermant les plus vils d'entre eux
(voleurs, assassins...). Malgré sa condition, le dragon exerce une
influence sur les Hommes, et c'est ce qui nous est raconté à travers ces
nouvelles.
Ces 6 histoires forment donc un ensemble cohérent, avec un fil conducteur très intéressant. Malheureusement, cela n'a pas suffit à me faire apprécier ce roman.
Certaines histoires ont de grosses ellipses temporelles (comme "L'homme qui peignit le dragon Griaule" et "La fille du chasseur d'écailles") et cela m'a donné l'impression que l'auteur survolait son récit. C'est dommage car ce sont justement les deux nouvelles qui ont le plus retenu mon attention. Il en va de même pour "La maison du menteur" qui est bien mais trop courte. D'autres histoires ("Le crâne" et "La maison du menteur") sont gâchées par les personnages (leur passé ou pratiques).
Ces 6 histoires forment donc un ensemble cohérent, avec un fil conducteur très intéressant. Malheureusement, cela n'a pas suffit à me faire apprécier ce roman.
Certaines histoires ont de grosses ellipses temporelles (comme "L'homme qui peignit le dragon Griaule" et "La fille du chasseur d'écailles") et cela m'a donné l'impression que l'auteur survolait son récit. C'est dommage car ce sont justement les deux nouvelles qui ont le plus retenu mon attention. Il en va de même pour "La maison du menteur" qui est bien mais trop courte. D'autres histoires ("Le crâne" et "La maison du menteur") sont gâchées par les personnages (leur passé ou pratiques).
En
effet, je ne me suis pas attachée aux protagonistes qui sont, à mon
sens, bien trop originaux ou hors normes. Leur sexualité est
omniprésente, et ce n'était pas franchement utile. Entre une nymphomane,
une victime d'abus sexuels, des incestueux, une débauchée, une victime
de pédophile, un adepte du triolisme avec mère et fille... pour moi c'en
est trop et ce n'est pas du tout ce que j'attends d'un roman fantasy.
En somme, le postulat de départ était prometteur, tout comme le synopsis. Malheureusement je n'ai pas du tout accroché aux histoires, et ma lecture a été gâchée par la sexualité déviante bien trop présente.
En somme, le postulat de départ était prometteur, tout comme le synopsis. Malheureusement je n'ai pas du tout accroché aux histoires, et ma lecture a été gâchée par la sexualité déviante bien trop présente.
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