U4 : Jules
de Carole Trébor
Editeur : Nathan
Broché : 382 pages
Prix : 16.90 €
- Mon avis :
J'ai eu la chance de recevoir les épreuves non corrigées de deux des quatre romans. Après vous avoir parlé de « Koridwen » d'Yves Grevet (mon avis par ici), aujourd'hui je vous parlerai donc de « Jules » de Carole Trébor.
Plus de 90% de la population mondiale a été décimée par le virus U4. Cette épidémie a essentiellement touché les adultes et les enfants, laissant les adolescents de la planète livrés à eux mêmes. Jules est un des rares survivants. Il tombe sur une petite fille, Alicia, dans son immeuble. Lorsqu'il croise des jeunes de sont lycée, il décide d'aller avec eux. Ils ont établi une vraie petite communauté.
Adepte du jeu vidéo WOT (Warriors of Time), Jules a reçu un message au début de l'épidémie, lui donnant rendez-vous d'ici la fin de l'année à Paris, pour un voyage dans le temps. Jules décide d'y aller, mais d'ici là, il va falloir survivre dans un Paris sous contrôle des gangs et des militaires.
Je n'étais pas très emballée par ma lecture au départ, car j'avais peur de retrouver les mêmes éléments d'intrigue que dans « U4 : Koridwen ». Si on n'a pas exactement les mêmes évènements, il faut quand même avouer que le gros de l'histoire reste la même. De plus, certaines actions que j'avais déjà lues dans « U4 : Koridwen », perdent un peu de leur effet dans « U4 : Jules ». En effet, on sait ce qu'il va se passer, donc bon... De plus, il y a assez peu d'action et tout est concentré sur les émotions de Jules. Sinon, l'écriture de l'auteur est assez simple, donc dans l'ensemble, ça se lit plutôt vite.
Autre point négatif pour moi, c'est le personnage principal. Jules ne m'a fait ni chaud ni froid, et je n'ai pas du tout ressenti d'empathie à son encontre. Pourtant, il a vécu des choses difficiles, et sa relation foireuse avec son frère aurait pu me toucher. Mais non. Il a un côté schizophrène qui ne le rend pas crédible du tout. Il y a un trop gros décalage entre sa personnalité initiale, et son changement (qui s'opère au bout de quelques paragraphes). Il a peur des rats, des araignées, mais en deux secondes il se transforme en tueur insensible, pensant à agir comme son avatar de jeu vidéo. Ce changement de personnalité est très mal amené et s'effectue trop vite (pas même un chapitre).
En conclusion, « U4 : Jules » ne m'a pas convaincue, encore moins que « U4 : Koridwen ». Mon intérêt déjà émoussé au départ, n'a fait que décliner au fil des pages. Seul le final me paraît plus cohérent et plus sympathique que dans l'autre roman.
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