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mardi 17 juillet 2012

Au commencement il y avait Bob

Au commencement il y avait Bob : Dieu a mal au crâne
de Meg Rosoff

Et Bob dit : « Que les eaux et la terre grouillent d’espèces, qu’il y ait des bêtes à plumes et énormément de nanas canons. »
Alors il se mit au boulot et créa la terre, le ciel et le reste.
Tout ça en seulement six jours.
Six jours ! Félicitations, Bob.
Pas étonnant que la vie soit un tel bazar.
Et si Dieu n’était pas le vieux barbu qu’on imagine tous, mais un adolescent ordinaire ? Un jeune paresseux, égocentrique et un brin obsédé.
Qui chaque fois qu’il tombe amoureux – et ça arrive souvent ! – provoque un désastre sans nom sur notre bonne vieille planète…

  • Mon avis :
Le synopsis était très prometteur, avec une approche intéressante de Dieu. Je pensais bien rigoler ou au moins passer un bon moment. Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché avec ce roman.

L'intrigue ne m'a pas passionnée outre mesure. Bob est amoureux de Lucy, et il veut tout faire pour être avec elle (ou plutôt la mettre dans son lit). A côté de cela, il enchaîne les catastrophes et les mauvais choix pour la planète.

Bob est un personnage absolument détestable qui semble réunir à lui seul tous les défauts. Il a un égo surdimensionné, alors qu'il est bon à rien (et mauvais en tout ^^). Pour couronner le tout, il est clairement obsédé. Il m'a été impossible d'avoir un quelconque attachement pour lui. Bob est une catastrophe à lui tout seul.
Les autres personnages ne rattrapent malheureusement pas la situation. Mona, la mère de Bob est une écervelée poivrote sans grand intérêt. Mister B, le "second" de Bob, aurait pu être un personnage très intéressant mais ses interventions sont souvent dépourvues d'intérêt. 

L'écriture de Meg Rosoff est assez simple, sans grande distinction. L'avantage du livre est donc qu'il se lit assez vite. L'humour n'a pas marché sur moi, et l'auteure tombe facilement dans la vulgarité gratuite. Certains passages m'ont un peu choquée, je ne m'attendais pas à voir de telles expressions dans un livre jeunesse. Comme "Le peine à jouir aux couilles desséchées" (p.205) ou quand elle parle de Dieu qui "se branle" (p.34). A côté de cela, l'auteure utilise des mots un peu plus classe comme "in petto" (= intérieurement) ou "longanimité" (=clémence, mansuétude). Niveau style, ce n'est pas cohérent et cela fait bizarre.

En somme, je pense qu'avec un tel livre il n'y a pas de demi-mesure : soit on accroche, soit on n'aime pas. Malheureusement, je fais partie de la seconde catégorie. C'est dommage car l'idée de départ était vraiment très bonne.



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9 commentaires:

  1. J'ai eu exactement le même ressenti : ça tombe dans la vulgarité, personnage pas du tout attachant, personnages secondaires insipides, et une plume très bizarre avec du jargon, du dialecte, du très familier et du très soutenu, j'ai eu vraiment du mal...

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  2. Je ne pense pas que ce soit mon genre de lecture non plus ! Je déteste la vulgarité surtout quand elle est gratuite et il semble bien que ce soit le cas dans ce roman ! Pourtant, Meg Rosoff avait là une idée en or qu'il aurait été intéressant d'exploiter un peu plus finement... Dommage !

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  3. Peu de gens ont aimé cette lecture =(

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  4. J'ai l'impression que pas mal n'ont pas accroché ... Je préfères m'abstenir ducoup de mon côté ! ^^

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  5. j'ai lu surtout des avis négatifs sur ce livre malheureusement, du coup je ne suis pas particulièrement tentée.
    ...

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  6. j'avais très envie de le lire tu me refroidis un peu là ...

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  7. Même ressenti pour cette lecture. J'en attendais beaucoup, vu la quatrième de couverture, et c'est une grosse déception.
    J'ai mis du temps pour le finir car c'était un vrai calvaire.

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  8. Pour le coup, je me sens un peu en demi-mesure avec ce livre : y'a pas mal de choses que je n'ai pas aimé et d'autre qui m'ont beaucoup plu...

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