Mes derniers avis

Couverture Couverture Couverture Couverture Couverture Couverture Couverture Couverture
Affichage des articles dont le libellé est horreur. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est horreur. Afficher tous les articles

lundi 11 avril 2016

Zombie, Ohio

Couverture Zombie, Ohio
Zombie, Ohio
de Scott Kenemore
Editeur : Panini
Broché : 480 pages
Prix : 14 €

Après avoir trouvé la mort dans un accident de voiture, Peter Mellor renait sous la forme d'un mort vivant doté d'intelligence (mais amnésique). Alors que la société s'écroule autour de lui, cet ancien professeur de l'Ohio va vite comprendre que la vie de zombie n'est pas toujours rose. Les humains, quelque peu réfractaires à ses nouvelles inclinaisons, essayent de le tuer dès qu'ils le peuvent. Et son addiction à la matière grise ne le rend pas très populaire auprès de ses anciens amis. Pour ne rien arranger, Peter découvre que sa mort n'était pas accidentelle. Il décide de mettre sa nouvelle vie à profit et de résoudre son propre meurtre.

  • Mon avis :
Le synopsis (qui m'a un peu fait penser à "Warm bodies" d'Isaac Marion) m'a tout de suite intriguée. En effet, il n'est pas commun que l'on se retrouve du côté des zombies ;) C'est donc avec grand enthousiasme que j'ai entamé ma lecture.

Notre héros, Peter Mellor, se réveille dans la neige à côté de sa voiture fortement accidentée. Il comprend qu'il a du passer à travers le pare-brise. Désorienté, il a perdu la mémoire et ne sait plus qui il est. Sa quête d'identité va le mener dans la petite ville de Gant dans l'Ohio. Il y découvre son meilleur ami Sam, une invasion zombies qui dure depuis trois semaines, et... sa condition de zombie. Peter se sent seul, il sait qu'il sera incompris et se raccroche à son humanité tant qu'il peut cacher sa véritable "nature". Toutefois, un évènement va lui faire complètement les pédales, et Peter embrasse pleinement sa nouvelle nature : un zombie avide de cerveaux bien spongieux. 

Le début avait tout pour plaire, et puis passé la centaine de pages, le rythme et l'histoire s'enlisent, jusqu'à éteindre mon intérêt peu à peu. L'intrigue en elle-même ne m'a pas passionnée outre mesure. De plus, l'aspect d'enquête sur la mort de Peter passe totalement à la trappe. On en entend parler juste quelques lignes, et hop, on passe à autre chose. C'est vraiment dommage. A vrai dire, je m'attendais à un livre de zombies un peu orienté polar, avec une quête d'identité et une enquête. Mais non.

Le roman est divisé en trois parties assez inégales. La première m'a plu, la deuxième est trop longue et sous exploitée, quant à la dernière partie, elle est pleine d'action mais bien trop rapide.
Le roman est alourdit par le fait qu'il n'existe aucun chapitre. Ce côté 'lourd" du roman est également renforcé par le fait que son héros est un peu "pataud".

En effet, Peter n'est pas vraiment le genre de héros que j'affectionne. Il n'est pas anthipatique, mais je ne l'ai pas trouvé attachant non plus. Pourtant, certains passages m'ont touchée et on sent que l'auteur fait un effort pour aborder un côté plus "psychologique" dans son récit. Cela n'a pas fonctionné pour moi, dommage. Les personnages secondaires ne sont pas assez développés pour que je ressente quelque chose de particulier à leur égard (autre chose que de l'indifférence j'entends).

Dans ce registre littéraire, j'aime beaucoup suivre l'évolution de l'invasion zombie. Malheureusement, on zappe tout de suite cette partie. En effet, Peter a perdu la mémoire et le peu d'informations qu'il amasse au fil du temps n'est pas suffisant.

En conclusion, "Zombie Ohio" est un roman qui n'a pas su me convaincre.  Le début m'a plu mais j'ai fini par m'ennuyer, et ce jusqu'à la fin du livre. J'ai vu que ce tome était le premier d'une trilogie (on ne dirait pas vu la fin) et je ne pense pas me laisser tenter par la suite.

jeudi 19 novembre 2015

Chaos

Couverture Chaos, tome 1
The End, tome 1 : Chaos
de G Michael Hopf
Editeur : Panini Books
Broché : 320 pages
Prix : 14 €

Une impulsion électromagnétique de grande envergure a rendu obsolète toute technologie, privant la plupart des continents d'électricité. Dans le chaos ambiant, Gordon Van Zandt, un ancien du corps des Marines, hanté par la guerre, lutte pour les dernières ressources qui s'épuisent rapidement. Pour survivre il peut compter sur l'aide et la coopération de sa famille et de ses voisins. Mais quand il arrive le moment de prendre des décisions extrêmes, le poids de sa conscience pourrait être son plus grand ennemi.

  • Mon avis :
« L'Homme est le plus cruel des animaux. »
Friedrich Nietzsche

Pendant quatre mois, les Etats-Unis subissent de nombreuses attaques terroristes un peu partout dans le pays. Début décembre 2014, l'Amérique du Nord est paralysée par une attaque nucléaire, une bombe IEM (à impulsion électromagnétique). Cette attaque empêche toute technologie de fonctionner : il n'y a plus d'électricité, plus de moyen de transport, pareil pour les appareils de communication... Rapidement, tout va dégénérer, les ressources s'épuisent, et cette situation fera ressortir le pire de l'humanité.

Nous suivons l'histoire de trois personnages principaux. Gordon un ancien Marine vivant avec sa famille à San Diego, Sébastien le frère de Gordon qui a été déployé en Afghanistan, et Brad Conner le président de la Chambre des Représentants en Oklahoma.
Gordon comprend tout de suite l'ampleur de la situation, et son côté paranoïaque hérité de l'armée lui sera bien utile. Aidé de sa famille et quelques amis, il tente de mettre en place un système de survie viable à long terme. Mais c'est sans compter sur les gens complètement à côté de la plaque qui pètent les plombs ! J'ai adoré le personnage de Gordon que j'ai trouvé pragmatique et touchant.
Quant à Sébastien, il tente tant bien que mal de rejoindre son frère Gordon. On ne le voit pas beaucoup, mais j'ai beaucoup aimé ce personnage. J'ai hâte de savoir ce qui va lui arriver.
Quant à Brad Conner, aïe aïe aïe ! Je crois bien que c'est le personnage le plus fou, le plus "à côté de la plaque" de l'histoire. Je ne peux vous en dire plus concernant sont histoire, mais même si je n'ai pas aimé la personnalité de ce protagoniste, c'est un personnage utile et intéressant à suivre.

La plume de G. Michael Hopf est simple, fluide et très prenante. Chaque fin de chapitre pousse à l'addiction, on a toujours envie de savoir ce qu'il va se passer. L'auteur nous offre un roman qui monte en puissance, avec une fin intense. Il nous fait aussi réfléchir sur notre monde actuel et sur les dérapages que cela peut entraîner.

En conclusion, « Chaos » est un excellent roman post-apocalyptique, prenant, haletant et même bouleversant. C'est un premier tome qui nous plonge parfaitement au coeur de la situation. La tension monte crescendo, la situation devient de plus en plus violente et désespérée. Je suis sûre que si cela devenait réel, les gens réagiraient exactement de la même façon, et c'est terrifiant ! J'ai vraiment hâte de lire la suite !

Info : J'ai vu sur la page Facebook de l'auteur que la série allait contenir 7 livres en tout. J'espère que les éditions Panini vont tout nous traduire !

dimanche 18 octobre 2015

En quelques mots [#14]




Pour cette année 2015, j'ai instauré un nouveau rendez-vous « En quelques mots... » pour vous parler des livres que je ne vais pas chroniquer sur le site, mais dont je veux vous dire un petit mot quand même.
Je pense faire ce rendez-vous toutes les 2 semaines, voire tous les mois. Tout dépendra du nombre de livres que lirais :)


Couverture L'hôtel des souvenirs, tome 1 : Un parfum de chèvrefeuille
L'hôtel des souvenirs, tome 1 : Un parfum de chèvrefeuille
de Nora Roberts
éditions J'ai lu - 410 pages
Les trois frères Montgomery et leur mère restaurent une vieille demeure de la petite ville de Boonsboro, dans le but de le transformer en hôtel de charme. Clare, veuve et maman de 3 enfants, est revenue dans sa ville natale pour un nouveau départ. Beckett en pince pour elle depuis le lycée. L'hôtel va leur permettre de renouer des liens.
Nora Roberts nous offre un roman tendre qui donne le sourire. C'est une romance à la fois simple et pleine de charme. La touche de fantastique est discrète et s'ancre très bien dans le récit.
Beckett est un homme adorable et on comprend aisément pourquoi notre héroïne tombe sous son charme. Quant à Clare, c'est une jeune femme qui souffre encore de la perte de son mari, et qui va devoir apprendre à ouvrir son coeur.
L'auteur met beaucoup d'émotions dans les relations des personnages, que celles-ci soient fraternelles, amicales ou amoureuse. On a une vraie sensation de bien être en lisant ce roman, car ces personnages et leurs interactions font chaud au coeur !


Couverture Red Hill, tome 1
Red Hill
de Jamie McGuire
éditions J'ai lu - 382 pages
Un homme a créé l'impensable : relever les morts. Le soucis, c'est que cela devient totalement incontrôlable. Le fléau commence en Europe et s'étend sur toute la planète, très rapidement. Au milieu de ce chaos, nous suivons trois personnages principaux aux Etats-Unis : Scarlet, Miranda et Nathan. Chacun suit sa route de son côté, et ils vont finir par se retrouver tous au même endroit à un moment donné.
Jamie McGuire nous propose un roman "de zombies" complètement prenant, un peu à la manière de la série télévisée "The walking dead" ou même "Fear the walking dead". Dans le chaos et l'horreur ambiant, on vit avec les personnages, on flippe pour eux et on assiste à toutes ces scènes d'horreurs qui se multiplient. Nos héros se retrouvent face à des choix difficiles, conscients de la fragilité de leur vie, face aux dévoreurs de chairs qui hantent désormais la planète. L'intrigue avance à un rythme effréné grâce aux plusieurs narrateurs, mais aussi à cause de l'enchaînement des actions et rebondissements. Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer et j'ai adoré suivre tous ces personnages (même ceux qui m'ont un peu énervée !).
J'ai adoré ce roman, où l'espoir et l'amour résistent face à l'apocalypse ! Je découvre l'auteur avec ce livre, et je suis désormais bien décidée à lire ses récits, dans un tout autre registre : la romance (avec la série « Beautiful disaster »).