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vendredi 22 juin 2018

Le seigneur des runes

Couverture Le seigneur des runes
Le seigneur des runes
de Sabrina Jarema
Editeur : J'ai lu
Collection : Aventures et passions
Poche : 416 pages

En Norvège, en l’an 850, la vie est rude dans les fjords. La famine sévit et les raids des proscrits bannis pour leur crime déciment la population. Après l'attaque de son village, Eirik Ivarson est contraint de chercher de l'aide. Piégé par l’hiver, il est recueilli par un clan voisin et rencontre une jeune fille qui ne ressemble à nulle autre. Asa est une guerrière qui se bat comme le plus farouche des Vikings. Elle aime la nuit, les dragons. Sauvage, elle repousse farouchement les avances de tout prétendant.

  • Mon avis :
Norvège, 850. Eirik Ivarson et son clan se font attaquer par des proscrits, son père Ivar se fait tuer et sa mère et sa soeur se font capturer. Pour sauver ce qu'il reste de son clan, Eirik n'a d'autre choix que d'aller chercher de l'aide chez son cousin. Toutefois, en route, notre héros est retrouvé à demi mort de froid par le jarl Magnus. Eirik va devoir passer l'hiver chez lui car il ne peut rejoindre le fief de son cousin à cause de la neige. La soeur de Magnus, Asa, est très troublée par Eirik, qui reste plutôt mystérieux sur son identité...

Il y a peu de romance historique sous le règne des vikings qui sont publiées en français, pourtant j'adorerais en lire plus. C'est un peuple qui m'a toujours fascinée ! J'étais donc ravie de voir que les éditions J'ai lu publiaient cette toute nouvelle saga. Je dois bien avouer que je ne suis pas déçue, j'ai passé un très bon moment avec ce premier tome.

Certes, l'histoire en elle-même n'est pas très originale et on devine certains des élements de l'intrigue. Toutefois, c'est monnaie courante en romance historique et moi, ça ne me gêne pas. Tout m'a plu dans ce livre : la romance entre les personnages, leurs personnalités, l'univers viking, l'ambiance et l'histoire, quand bien même elle est plutôt convenue.

Ce roman nous offre un soupçon de magie, à travers les talents particuliers de nos deux héros, et c'est d'ailleurs ce qui va les rapprocher en premier lieu. J'ai vraiment beaucoup aimé cet aspect du récit. Il en va de même pour la mythologie nordique (que l'on découvre un peu) et a mythologie spécifique mise en place par l'auteure. J'ai hâte d'en savoir plus avec la lecture du prochain tome, car il y a vraiment matière à créer une très belle saga autour de cet univers. De plus, l'auteure a vraiment bien travaillé tout le côté historique de son récit, ce n'est pas qu'un background, elle a vraiment bien étoffé son texte, nous imprégnant totalement dans l'époque où se déroule les faits.

La relation de nos deux héros se met en place progressivement, laissant une grande place à leurs sentiments. J'ai trouvé que c'était une histoire très romantique. Asa est une jeune femme indépendante, une vraie guerrière mais elle cache un véritable traumatisme et rejette les hommes extérieurs à sa famille. Quant à Eirik c'est un homme courageux, loyal et honorable. On comprend tout à fait qu'il fasse chavirer le coeur de la belle Asa.
Les personnages secondaires sont eux aussi très plaisants à suivre et j'ai hâte d'en savoir plus sur quelques uns en particulier : les deux frères d'Asa, ainsi que la mère et la soeur d'Eirik.

En conclusion, « Le seigneur des runes » a été une très bonne surprise. J'ai adoré l'univers (vive les vikings !), l'ambiance, l'histoire et les personnages... Je ne me suis pas ennuyée, c'est un vrai petit coup de coeur. J'ai désormais hâte de lire le deuxième tome intitulé « Le seigneur des Monts » , en plus je trouve la couverture est géniale :
https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/51BPBcAtT%2BL._SX307_BO1,204,203,200_.jpg

Le petit plus : le glossaire en début d'ouvrage.

jeudi 14 juin 2018

Le jardin de l'oubli

Couverture Le jardin de l'oubli
Le jardin de l'oubli
de Clarisse Sabard
Editeur : Charleston
Broché : 427 pages

1910. La jeune Agathe, repasseuse, fait la connaissance de la Belle Otero, célèbre danseuse, dans la villa dans laquelle elle est employée. Une rencontre qui va bouleverser sa vie, deux destins liés à jamais par le poids d'un secret.

Un siècle plus tard, Faustine, journaliste qui se remet tout juste d'une dépression, se rend dans l'arrière-pays niçois afin d'écrire un article sur la Belle Époque. Sa grand-tante va lui révéler l'histoire d'Agathe, leur aïeule hors du commun. En plongeant dans les secrets de sa famille, la jeune femme va remettre en question son avenir.

  • Mon avis :
Le récit alterne entre le présent avec l'histoire de Faustine, et le passé avec Agathe, dont nous suivons le destin dès 1910. Le décor change également puisque nous évoluons entre deux époques vraiment très différentes. L'intrigue de ce roman est terriblement addictive. Chaque fin de chapitre m'a donné envie de découvrir le prochain.

Clarisse Sabard nous transporte aisément entre les deux époques, nous offrant une intrigue familiale passionnante. Je suis friande des histoires du genre et j'en ai lues plusieurs. Bien souvent, la partie dans le passé m'intéresse davantage, si bien que je ressens un certain "déséquilibre" concernant l'intrigue, quand bien même j'aime ma lecture. L'auteure a réussi à équilibrer son roman, nous livrant une intrigue aussi passionnante dans le passé que dans le présent. J'ai pris plaisir à suivre les aventures de Faustine &Co., tout comme j'ai adoré voyager dans le temps avec Agathe &Cie.
De plus, j'ai trouvé que Clarisse Sabard nous offrait une plume un peu plus poétique que ses précédents ouvrages, elle m'a totalement charmée. C'est un roman dans lequel j'ai trouvé des paroles pleines de sagesse.

Clarisse Sabard nous livre également une histoire d'amour peu commune, dans le sens où elle est différente des autres romans. Mais je la trouve plus vraie, plus authentique. A mon sens, c'est beaucoup plus crédible ainsi. L'auteure prend le temps de faire évoluer la relation de ses personnages, ils ne se jurent pas un amour éternel au premier regard, même si entre eux ça fait tilt ;)

Faustine et Agathe sont des héroïnes fortes et courageuses.
Faustine est une jeune femme maladroite et attachante. Elle manque de confiance en elle, mais elle va la trouver au fil des pages.
Je me suis également prise d'affection pour Agathe, et ce dès le départ. On découvre son histoire au fur et à mesure que Faustine la découvre, les indices se succèdent et chaque découverte nous pousse à enchaîner les pages, nous passionnant jusqu'à la toute dernière.
La galerie de personnages du récit (dans le passé ou le présent) est plutôt réussie. Ils m'ont émue, touchée, ou parfois même agacée. Le fait est que chaque protagoniste suscite des émotions différentes, et je trouve ça très intéressant.

C'est un roman très positif malgré quelques thèmes parfois pas très joyeux : la maltraitance conjuguale, les amours gâchés, la place inférieure de la femme dans la société... Il y a des personnages résolument positifs (comme Gaby, Caroline, Faustine) qui font du bien au roman. Il y a également pas mal de scènes cocasses, de remarques drôles, des mini intrigues pleines d'émotions (celle d'Hammad par exemple).

En conclusion, « Le jardin de l'oubli » a été une excellente lecture, un vrai petit coup de coeur. Clarisse Sabard signe un roman de fiction historique passionnant, renfermant son lot de drames mais aussi son lot de sagesse et d'humour. Après « La plage de la mariée » et « Les lettres de Rose », je dirais que l'auteure a le don de nous offrir de vraies pépites littéraires !

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L'amour à pleines dents

Couverture L'amour à pleines dents ! / L'amour à pleines dents
L'amour à pleines dents
de Cali Keys
Editeur : Charleston
Collection : Diva
Poche : 347 pages

À vingt-quatre ans, Mélissa Müller, compositrice-interprète, quitte la Suisse (et donc la fondue au fromage et le chocolat), direction le Québec (et donc la poutine et le smoked-meat) ! Mais ce qu'elle n'avait pas prévu (mais pas du tout du tout), c'était que son chéri la plaquerait en pleine balade romantique sur le Mont-Royal. Seulement Mélissa ne peut pas retourner en Suisse. Pas tout de suite, du moins. Car ce qu'elle n’a dit à personne, c'est qu'elle s'est inscrite au concours Best Singer, et qu'elle compte bien le gagner.

Diane a perdu Charles, son mari, il y a quelques années. Pour ne pas sombrer dans la dépression, elle s'investit dans son magasin de cupcakes, Sweet Cuppins, et engage Mélissa sur-le-champ. Ensemble, elles vont apprendre à reprendre goût à la vie, à aller au bout de leurs aspirations. Et qui sait, peut-être vont-elles aussi retrouver l'amour ?

  • Mon avis :
Mélissa a rencontré Steve il y a cinq ans, lorsqu'elle était sur les bancs de l'université. Elle pense qu'ils sont heureux ensemble, et lorsqu'il est muté au Canada, Mélissa n'hésite pas à le suivre. Malheureusement, Mélissa se rend enfin compte que Steve n'est pas là pour elle, qu'il ne croit pas en elle, il ne la soutien jamais dans ses projets. Lorsque Mélissa est sélectionnée pour passer le casting de l'émission Best Singer (une sorte de The Voice ou Nouvelle Star), elle n'en parle pas à Steve car elle sait qu'il ne comprendrait pas. Quelques semaines après leur arrivée, Steve largue Mélissa. Heureusement pour notre héroïne, elle va croiser la route de Diane, propriétaire d'un magasin de cupcakes qui a le coeur sur la main !

Les héroïnes de ce roman sont toutes les deux très attachantes. Cela vient du fait de leur passé et de leurs blessures émotionnelles, mais pas seulement.
Diane est une femme douce et gentille, qui a beaucoup souffert de la mort de son mari et des conditions dans lesquelles elle l'a perdu, et elle en souffre encore d'ailleurs. Elle fait preuve d'une grande patience, de gentillesse et de compréhension face à Melissa. On sent qu'elle a le coeur sur la main. Diane est une femme que j'adorerais avoir pour amie.
Quant à Méliss, c'est une jeune femme parfois drôle, pétillante, très sympathique et qui veut aller au bout de ses rêves. Je l'ai parfois trouvée un peu trop naïve ou pas assez combattive sur certaines choses, mais je l'ai beaucoup appréciée.

J'ai adoré la relation entre Diane et Mélissa. Elles ont un vrai coup de coeur amical, et jai ressenti beaucoup d'émotion à la lecture de leurs aventures. J'ai également beaucoup sourit à la lecture de cette histoire, surtout lors des rendez-vous pourris de Diane. C'est vraiment un livre feel-good, qu'on déguste tranquillement un dimanche après-midi pour se détendre.

Là où le roman ne m'a pas vraiment convaincue, c'est dans la romance entre Mélissa et Matthew. A mon avis, elle n'était pas nécessaire, dans le sens où la quête du bonheur de Mélissa n'avait pas besoin de passer par là. De plus, j'ai trouvé cette romance incompréhensible. On assiste à très peu de moments où ils sont ensemble, où ils ont des intéractions, du coup on se demande comment ils peuvent en arriver à se vouer un amour éternel... Ils ne partagent pas grand chose et ne se connaissent pas vraiment. Dommage.

En conclusion, « L'amour à pleines dents » est un roman feel-good vraiment prenant. C'est une jolie lecture avec de l'émotion et qui prête à sourire. J'ai aimé suivre les aventures des deux héroïnes et j'ai été touché par leur duo. En revanche, je n'ai pas apprécié la romance mise en place.

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lundi 4 juin 2018

Sinners, tome 1 : Vicious

Couverture Sinners, tome 1 : Vicious 
Sinners, tome 1 : Vicious
de L. J. Shen
Editeur : Harlequin
Format : epub / 387 pages

Vicious. Le nom qu’il s’est choisi parle de lui-même. C’est un homme froid, cruel… et immensément riche. Ce qui veut dire qu’il a le monde à ses pieds. Millie ne fera plus jamais l’erreur qu’elle a commise dix ans plus tôt, quand elle a cru qu’elle pouvait se mesurer à lui, répondre à ses provocations, lui rendre coup pour coup. Ils n’étaient que deux adolescents, et pourtant il a détruit sa vie, l’a forcée à l’exil, loin de sa famille et de tout ce qu’elle connaissait. Alors, le soir où il surgit dans le bar de Manhattan où elle travaille à présent, adulte, plus beau et plus… dangereux que jamais, Millie sait qu’il n’y a qu’une solution : fuir. Mais elle ne se fait pas d’illusions, si Vicious est venu la chercher, rien ne l’arrêtera. Une menace autant qu’une promesse…

  • Mon avis (en quelques mots)
Le résumé m'intriguait, mais pas plus que cela (pour moi, il sentait le cliché à plein nez !). Toutefois, l'avis de l'auteure Emily Blaine sur sa page Facebook m'a donné envie de découvrir ce roman. Avec ma copine Fangtasia nous nous sommes lancées dans une lecture commune, et on a adoré ! D'ailleurs vous pouvez retrouver son avis en cliquant ici.

Il y a dix ans, la belle-mère de Vicous a offert des boulots aux parents de Millie : sa mère fait la cuisine et le ménage, son père s'occupe du jardin et de l'entretien de la maison. Vicious a toujours surnommé Millie conchita et s'est toujours arrangé pour la rabaisser. Notré héroïne est dégoûtée car elle ne peut empêcher une part d'elle de craquer pour Vicious.
Nous les retrouvons dix ans plus tard. Vicious ne fait plus partie de la vie de Millie, mais il y a laissé des traces indélébiles et des souvenirs douloureux. Toutefois, la jeune femme va de nouveau avoir affaire à lui...

Le récit alterne entre deux narrateurs (Millie et Vicious), à la fois durant le passé (via quelques flash backs) et au présent.
Au début, j'ai juste pensé que Vicious était un odieux connard, méchant, un sale type bourré de haine. Mais grâce à la narration alternée, on peut découvrir ce qui se cache sous cette carapace de méchanceté et on apprend à apprécier Vicious. Ses failles et ses sentiments se révèlent, nous permettant de voir un personnage attachant malgré son comportement.
J'ai également apprécié Millie au fil des pages. Au début ce n'était pas gagné car je ne comprenais pas ses sentiments envers Vicious (avec tout ce qui lui fait subir !) et je la trouvais trop peu combattive, pas assez hargneuse envers lui. Puis sa douceur et sa persévérance finissent par me toucher, tout comme son dévouement envers sa soeur.

L'auteure nous livre une histoire addictive, une romance peu commune mais touchante, et des personnages qu'on aime voir évoluer. La plume de LJ Shen est simple, fluide, et pleine d'émotions. J'ai hâte de voir ce que va nous proposer l'auteure dans le second opus de la saga !

jeudi 17 mai 2018

Le quartet des Smythe-Smith, tome 3 : Pluie de baisers

Couverture Le quartet des Smythe-Smith, tome 3 : Pluie de baisers 
Le quartet des Smythe-Smith, tome 3 : Pluie de baisers
de Julia Quinn 
Editeur : J'ai lu
Collection : Aventures et passions 
Poche : 371 pages

Après trois saisons, lady Sarah Pleinsworth se morfond d'être toujours célibataire. Le mariage de sa cousine pourrait être l'occasion de dénicher un époux, mais décidément elle joue de malchance car son voisin de table n'est autre que Hugh Prentice. L'homme qui a causé l'exil de son cousin Daniel et semé la zizanie dans sa famille. De son côté, Hugh ne peut pas souffrir Sarah, qu'il juge exaltée et outrancière. La noce promet d'être gaie...
Pourtant, il suffira de quelques baisers pour faire voler en éclats tous les à priori et éveiller une passion dont ils seront les premiers surpris.

  • Mon avis :
Lady Sarah Pleinsworth voit dans le mariage de sa cousine l'occasion de rencontrer un prétendant. Malheureusement, la cousine de Sarah lui demande de tenir compagnie à Hugh Prentice et de faire en sorte qu'il ne se sente pas à l'écart. Sarah déteste Hugh car il est à l'origine de l'exil qu'a subit Daniel Smythe-Smith, son cousin. Quant à Hugh, il ne supporte pas notre héroïne. Toutefois, ils vont convenir d'une trève le temps des festivités, pour l'affection qu'ils ont envers Daniel et Honoria, et la famille de Sarah...

Chacun a des préjugés l'un sur l'autre, surtout Sarah qui est assez hostile envers Hugh. Elle considère qu'il y a deux ans il a anéanti sa saison londonienne et a empêché son éventuel mariage, à cause du scandale qui a éclaté entre lui et Daniel. Par conséquent, même s'ils affichent une courtoisie de facade pour la famille de Sarah, on les voit échanger des piques dès qu'ils le peuvent. Chacune de leur rencontre est un vrai délice pour le lecteur, on assite plus souvent à des joutes verbales qu'à des conversations raisonnables. Pourtant, peu à peu, l'hostilité laisse place au respect, puis ils finissent par prendre conscience qu'ils s'apprécient et badinent même sans s'en rendre vraiment compte.

Même si on ressent très vite la passion entre nos deux héros, ils ne se laissent pourtant pas dominer par elle. Ainsi, l'auteure prend le temps d'installer la romance de ses personnages, les faisant passer de l'indifférence à l'amitié, jusqu'aux sentiments amoureux. Cela nous donne une relation équilibrée, parfois drôle, souvent passionnée, en bref, idéale.

Nos héros forment dont un très bon duo. Individuellement, je les ai également adorés.
Dans les premières pages, j'ai eu du mal avec l'esprit un peu buté de Sarah. Toutefois, elle change au contact de Hugh et j'ai trouvé ça vraiment chouette. Sarah est un personnage féminin qui évolue et c'est un très bon point. C'est une jeune femme douce, généreuse, pleine d'esprit, avec une grande force de caractère.
Quant à Hugh, c'est un personnage qui m'intrigue depuis le début de la saga, et tout particulièrement dans le deuxième tome. Son histoire avec Daniel Smythe-Smith est à l'origine de la saga, et ce tome est l'occasion d'en apporter la conclusion complète. Daniel est un jeune homme bon, loyal (un peu trop pour son propre bien d'ailleurs), honnête et gentil.

Pour conclure, j'ai passé un très bon moment avec le troisième tome de la saga. La relation explosive qu'entretiennent les héros nous fait souvent sourire, et lorsque celle-ci se transforme en amitié, elle nous émeut. Avec Sarah et Hugh, l'auteure a trouvé le parfait équilibre entre aventure (au cours de leur voyage et lors des festivités), romance, humour et émotion. La suite est déjà dans ma bibliothèque, j'ai hâte de pouvoir me lancer dans cette nouvelle histoire !

www.jailupourelle.com/

mardi 15 mai 2018

Un appartement à Paris

Couverture Un appartement à Paris 
Un appartement à Paris
de Guillaume Musso
Editeur : Pocket
Poche : 544 pages

Paris, un atelier d'artiste caché au fond d'une allée verdoyante.
Madeline l'a loué pour s'y reposer et s'isoler.
À la suite d'une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours.
L'atelier a appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et respire encore sa passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par l'assassinat de son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant derrière lui trois tableaux, aujourd'hui disparus. Fascinés par son génie, intrigués par son destin funeste, Madeline et Gaspard décident d'unir leurs forces afin de retrouver ces toiles réputées extraordinaires.
Mais, pour percer le véritable secret de Sean Lorenz, ils vont devoir affronter leurs propres démons dans une enquête tragique qui les changera à jamais.

  • Mon avis :
Madeline, ex flic déprimée, loue un appartement à Paris pour s'isoler et se ressourcer. Gaspard, dramaturge casse pieds, loue un logement dans la capitale pour s'isoler et travailler. Malhreuseument pour eux, ils se retrouvent à avoir loué le même appartement, un atelier d'artiste. Madeline se fait embaucher pour retrouver les derniers tableaux du peintre, et Gaspard se retrouve malgré lui à mener l'enquête, intrigué par la vie de l'artiste. Madeline et Gaspard ont du mal à se supporter, mais ils vont tout de même devoir y parvenir pour enquêter.

Cela fait des années que je n'ai pas ouvert un roman de Guillaume Musso (le dernier était « L'appel de l'ange » à sa sortie poche en 2012), pourtant, j'ai lu pas mal de ses livres étant adolescente et je les avais beaucoup aimés pour la plupart. Malheureusement, « Un appartement à Paris » ne m'a pas vraiment plu.
L'intrigue est assez lente à démarrer, mais elle devient vraiment intéressante pratiquement au milieu du récit. C'est un peu tardif mais après tout, si la suite se révèle bonne, je me dis que tout n'est pas perdu. Pour moi, ça n'a pas été le cas. Je n'ai pas été prise par le récit, ni par les évènements qui s'y déroulaient. De plus, certains évènements sont assez tirés par les cheveux, ils manquent de crédibilité et la fin... je l'ai trouvée vraiment trop facile !
Petit bémol supplémentaire, l'art et l'univers des artistes ne sont pas vraiment mon truc. Du coup, tout ce qui est références à cet univers, ça ne m'a pas parlé plus que ça. J'ai même trouvé certaines informations complètement inutiles.

Je ne suis généralement pas contre les personnages antipathiques, il m'arrive même d'en apprécier dans certains romans. Toutefois, lorsqu'il s'agit de personnages principaux, c'est généralement difficile, puisqu'on se les coltine tout le roman... Malheureusement, je n'ai pas du tout aimé Madeline ni Gaspard.
Gaspard est un homme qui vit la plupart du temps en dehors de la société et de ses règles. Quatre vingt-dix pour cent du temps, c'est un gros con cynique (désolée, mais c'est vrai !) qui a des réactions et réflexions complètement hallucinantes.
Quant à Madeline, elle a été flic pendant plusieurs années, à la brigade criminelle de Manchester puis New York, bossant même sur les affaires qu'on appelle "cold case". Je l'ai trouvée assez fade comme femme, et je n'ai pas réussi à m'attacher à elle et à compatir à ses malheurs. Pourtant, c'est le personnage principal de « L'appel de l'ange » et je me souviens l'avoir beaucoup aimée. Comme quoi, le recyclage de personnages n'est peut-être pas toujours bon... Ou alors mes goûts ont fortement évolués depuis ces dernières années ;)
Nos deux héros baladent tous les deux de grosses casseroles et de gros bagages émotionnels. Ils sont clairement abîmés par la vie. Pourtant, cela n'a pas suffit à augmenter leur capital sympathie à mes yeux.

En conclusion, l'histoire de « Un appartement à Paris » m'a intriguée, mais elle est loin de m'avoir passionnée. De plus, je n'ai pas apprécié les personnages principaux, du coup cela m'a rendu la lecture plutôt difficile. Heureusement que la plume de Guillaume Musso est simple, fluide et qu'elle va à l'essentiel. Je pense que sans cela, je n'aurai pas pu aller jusqu'au bout de ma lecture.

samedi 12 mai 2018

Le chevalier noir

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Le chevalier noir
de Connie Mason
Editeur : J'ai lu
Collection : Aventures et passions
Poche : 320 pages

1355. Raven de Klyme se prépare à épouser Waldo de Lleyn. C'est alors que se présente au château le célèbre Chevalier Noir, magnifique et terrifiant. Quand il ôte son heaume, Raven est stupéfaite. Elle reconnaît Drake, le demi-frère bâtard de Waldo, qu'elle aimait follement gamine. Douze ans plus tôt, par sa faute, Drake avait été chassé du domaine comme un malpropre. Aujourd'hui, d'un regard, la jeune femme comprend qu'il la hait encore et qu'il entend lui faire payer sa trahison passée. Et, le soir de ses noces, c'est lui qui franchit le seuil de la chambre nuptiale...

  • Mon avis :
Pays de Galles, 1355. Drake a été élevé dans le château de Klyme, pour devenir écuyer puisqu'il n'est que le bâtard de Basil de Lleyn. Drake a la vie dure, il est sans cesse rabaissé par les autres à cause de son statut de bâtard. À 17 ans il se retrouve chassé du domaine par Waldo son demi frère. Drake est persuadé que c'est à cause de Raven qui l'a dénoncé (il s'apprêtait à partir avec Daria, la sœur de Raven). Il ignore que l'histoire est bien plus compliquée que les apparences le suppose....

Drake revient sur les terres de son défunt père douze ans plus tard, lors d'un tournoi organisé au château de Klyme. Drake est désormais le Chevalier Noir, apprécié par le roi Édouard, qui lui a donné un titre et un domaine, après ses faits d'armes durant la guerre. Quant à Raven, elle voit ses sentiments renaître lorsqu'elle revoit Drake. Cependant, face à son hostilité, elle garde ses pensées pour elle. Pourtant, elle a besoin de lui pour fuir son futur mari, le demi frère cruel de Drake, Waldo de Lleyn...

Le résumé m'a tout de suite attirée, tout comme la période de l'histoire à laquelle se déroule l'intrigue, ainsi que la couverture. Toutefois j'avais vu des avis assez négatifs sur ce roman, je l'ai donc commencé avec une certaine appréhension.

En définitive, j'ai passé un très bon moment avec ce roman. C'est une romance historique vraiment sympathique, où l'aspect historique est très intéressant et bien géré par l'auteur. On a vraiment l'impression d'évoluer à cette époque, aux côtés de nos deux héros.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman qui se déroule au 14eme siècle et j'avoue que c'est rafraîchissant. D'habitude je lis des romances historiques se déroulant aux 18eme ou 19eme siècle.
C'est chevaleresque, un peu sombre par moments, teinté d'un brin de violence due à l'époque, mais c'est aussi un roman avec de l'amour et de l'aventure.
Les grosses ficelles de l'intrigue sont plutôt cousues de fil blanc et les retournements de situation n'en sont pas vraiment, mais cela ne m'a pas dérangée. Je me suis laissée transporter par cette histoire.
L'auteure nous propose également une toute petite touche de fantastique, que j'ai trouvée plaisante, rafraîchissante et bien intégrée au récit.

J'ai adoré la relation entre les deux héros. Il y a une alchimie évidente entre eux. Tout n'est pas facile et ils rencontrent pas mal d'obstacles, ils se mettent également des barrières (surtout au début) mais c'est un joli couple de romance historique.
Au départ, il y a une vraie guerre des nerfs entre eux deux. Ce sont des personnages qui se détestent depuis des années mais qui ne peuvent s'empêcher de craquer l'un pour l'autre. Pendant une bonne partie du récit, ils refusent de se l'avouer, ils se mentent à eux mêmes.

J'ai beaucoup aimé la galerie de personnages secondaires qui gravite autour de nos deux héros. Je trouve qu'ils apporent un vrai plus à l'histoire. J'ai adoré détester Waldo et ses sbires. J'ai eu un petit coup de coeur pour grand-mère Nola ainsi que pour Messire John. 

En somme, « Le Chevalier Noir » est une romance historique du 14ème siècle pleine d'aventure et très immersive. J'ai beaucoup aimé évoluer dans cette époque en compagnie de nos deux héros hauts en couleurs. Je lirais avec plaisir d'autres romans de l'auteure.

vendredi 11 mai 2018

Le premier jour du reste de ma vie

 
Le premier jour du reste de ma vie
de Virginie Grimaldi
Editeur : Le livre de poche
Poche : 330 pages

Marie a tout préparé pour l’anniversaire de son mari : gâteaux, invités, décoration de l’appartement... Tout, y compris une surprise : à quarante ans, elle a décidé de le quitter. Marie a pris « un aller simple pour ailleurs ». Pour elle, c’est maintenant que tout commence. Vivre, enfin. Elle a donc réservé un billet sur un bateau de croisière qui fait le tour du monde. À bord, Marie rencontre deux femmes qui, elles aussi, sont à la croisée des chemins. Au fil de leurs aventures, parfois loufoques, elles pleurent et rient ensemble, à la reconquête du bonheur. Leurs vies à toutes les trois vont être transformées par ce voyage au bout du monde… 

  • Mon avis (en quelques mots) :
Cela a été le premier roman de l'auteure que j'ai lu et elle m'a complètement CONQUISE.

Marie est une quadra malheureuse qui vient de quitter son con de mari. Elle a pris ses valises, ses économies et embarque pour un tour du monde en solitaire sur une croisière. Marie décide d'être seule, pour se recentrer sur elle-même. Toutefois, tout ne se passe pas comme prévu. Sur la croisière Marie rencontre Anne, une septuagénaire qui cherche à récupérer son amoureux, et Camille une ex-grosse, sleevée, qui veut collectionner les conquêtes avant d'avoir le courage de demander à son collègue de sortir avec elle.

J'ai adoré suivre ces trois femmes pendant leur croisière. Il va leur arriver bon nombres d'aventures, dont certaines bien loufoques. Ce petit roman est un concentré d'émotions. Grâce à l'auteure j'ai été émue, j'ai souri, j'ai ri, j'ai eu la gorge serrée. De plus, j'ai aimé la fin, qui n'est pas tout à fait celle à laquelle je m'attendais.
Marie, Anne, Camille m'ont toutes les trois beaucoup touchée, chacune à leur manière. Leur amitié est vraiment belle, nos héroïnes font du bien au moral ;)

La petite citation qui m'a parlé, page 262 « Nous allons tous au même endroit, autant prendre le chemin le plus heureux. »

mercredi 2 mai 2018

En voiture, Simone !

Couverture Nos adorables belles-filles / En voiture, Simone ! 
En voiture, Simone !
de Aurélie Valognes
Editeur : Le livre de poche
Poche : 256 pages

Pour une comédie familiale irrésistible, il vous faut:
Un père, despotique et égocentrique, Jacques.
Une mère, en rébellion après 40 ans de mariage, Martine.
Leurs fils. Matthieu, éternel adolescent mais bientôt papa de trois enfants. Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps. Alexandre, rêveur mou du genou.
Et surtout… trois belles-filles délicieusement insupportables !
Stéphanie, mère poule angoissée. Laura, végétarienne angoissante. Jeanne, nouvelle pièce rapportée, féministe et déboussolée, dont l’arrivée va déstabiliser l’équilibre de la tribu.
Mettez tout le monde dans une grande maison en Bretagne. Ajoutez-y Antoinette, une grand-mère d’une sagesse (bien à elle) à faire pâlir le dalaï-lama, et un chien qui s’invite dans la famille et dont personne ne veut.
Mélangez, laissez mijoter… et savourez !

  • Mon avis (en quelques mots)
Tout commence par un repas de Noël complètement foiré, et termine par... je ne vous le dirais pas :) Ce que je peux vous dire, c'est que l'on va suivre la famille sur plusieurs mois, qu'on va les voir évoluer, et qu'il va se passer plein de choses drôles.

Pourtant, au départ, je me suis dit “ Mais qu'est ce que c'est que ce livre ??? ”. Pour moi, ce n'est pas du tout l'image que je me fais de la famille. Entre hypocrisie et joutes verbales mesquines, c'est franchement une ambiance pourrie ! Toutefois, ça m'a bien fait rire et sourire !

La galerie de personnages est hétéroclite et ils apportent tous quelque chose à l'histoire. J'ai eu du mal à apprécier la plupart d'entre eux, au moins la première partie du livre, car ils sont vraiment imbuvables entre eux. Les deux seules qui "sauvent les meubles", ce sont Martine (la mamie, femme de Jacques) et Antoinette (l'arrière grand-mère et la mère de Jacques). Toutefois, Aurélie Valognes a réussi à me faire apprécier ses personnages sur la fin, car ils évoluent, et ce dans le bon sens.

C'est une fresque familiale plutôt drôle (pour le lecteur, pas pour les "acteurs" lol) dans laquelle certaines familles se reconnaîtrons peut-être. Si c'est le cas, je leur souhaite de pouvoir faire comme ces Bretons, et d'apprendre à vivre ensemble, à s'écouter les uns les autres et à s'apprécier :)

En somme, « En voiture Simone ! » est une comédie familiale qui donne le sourire, mais qui livre aussi un message important : il faut être soi même pour être heureux, que ce soit seul, en couple ou en famille.

mardi 1 mai 2018

Bilan lectures du mois d'Avril



  • Mes lectures :

Ce mois-ci j'ai lu 11 livres, dont 1 relecture. Ce qui me fait un total de 4978 pages :)


Mes lectures préférées du mois : 

Ce mois-ci j'ai découvert la plume de Virginie Grimal et celle d'Aurélie Valognes, et j'ai adoré leurs romans. Du coup, je les ai tous achetés !

J'ai été très touchée par « La vallée des oranges » et j'ai eu un gros coup de coeur pour « Outlander, tome 3 : Le voyage ».
J'ai également bien aimé
« Le seigneur des runes ».

Mes déceptions du mois :  


J'ai été déçue par « Un appartement à Paris » que j'ai trouvé ennuyeux.

 

  • Mes lectures du mois en détail :






Mes réceptions du mois d'Avril


Voici mes achats et mes réceptions du mois d'avril !
Ce mois-ci, je me suis un petit peu lâchée sur les achats, et ça fait du bien !
Ma PAL atteint aujourd'hui les 373 livres, oups !


Couverture Le premier jour du reste de ma vie... / Le premier jour du reste de ma vieCouverture Rois du monde, tome 1 : Même pas mortCouverture Un appartement à ParisCouverture Les loups chantants
Couverture Red queen, tome 3 : King's CageCouverture La vallée des orangesCouverture Le sel de nos larmes
Couverture Minute, papillon !Couverture Charley Davidson, tome 12 : Douze tombes sans un osCouverture Secret McQueen, tome 1 : Secret débarque
Couverture Sinners, tome 1 : ViciousCouverture Mémé dans les orties

dimanche 29 avril 2018

La vallée des oranges

Couverture La vallée des oranges 
La vallée des oranges
de Béatrice Courtot 
Editeur : Charleston
Broché : 224 pages

Marseille, 2016
En démontant le faux plafond d’un hôtel en travaux, un ouvrier tombe sur une boîte en fer rouillée contenant les souvenirs d’une vieille dame. Magdalena. Mais que se cache-t-il derrière cette photo de mariage ?
Son arrière-petite-fille, tenancière du Café de l’Ensaïmada, une institution culinaire à Paris, décide alors de partir à la recherche de ses origines majorquines qu’elle ignorait jusqu’alors. Elle quitte son quotidien épuisant pour la douceur et le farniente méditerranéens. Dès son arrivée sur l’île, Anaïs va réveiller des secrets de famille cachés depuis des générations. Mais la tâche ne s’avère pas si facile. Miquel, le nouveau propriétaire de
l’orangeraie qui appartenait à son aïeule, ne se montre pas du tout coopérant.

Majorque, 1935
Magdalena, jeune pâtissière, confectionne chaque jour des ensaïmadas, ces brioches majorquines entortillées et saupoudrées de sucre glace. Très vite, la guerre civile espagnole frappe aux portes de son village qui devient le théâtre d’affrontements sanglants et de drames familiaux. Au péril de sa vie, Magdalena s’engage alors dans la résistance, avant de devoir s’enfuir vers la France.

  • Mon avis :
Les éditions Charleston ont le don pour trouver des pépites littéraires. Les trois romans qui ont eu le prix du livre romantique sont tous les trois différents, mais ils ont un point commun : Ils sont géniaux !

Le récit alterne entre le présent avec l'histoire d'Anaïs, et le passé avec Magdalena, dont nous suivons le destin dès 1935. Le décor change également puisque nous évoluons entre la France et Majorque. On navigue aisément entre les deux époques. D'ailleurs, chaque fin de chapitre nous donne envie de poursuivre notre lecture pour découvrir ce qui va arriver à Anaïs ou ce qu'a vécu Magdalena par le passé. Les indices se succèdent et chaque découverte nous pousse à enchaîner les pages, nous passionnant jusqu'à la toute dernière.

Béatrice Courtot nous offre un beau voyage. Elle signe là un premier roman magnifique (d'ailleurs, on peine à croire qu'ils s'agit bien d'un premier livre ;) ).
C'est un roman dans lequel il y a certes des moments dramatiques, mais l'auteure ne s'appuie pas totalement dessus pour faire son histoire. Ils font partie de l'intrigue bien entendu, mais ils subliment le tout (si l'on peut dire) et font ressortir toutes les notes d'espoir qu'a pu distiller l'auteure ici et là. A mon sens, ce qui ressort le plus dans ce roman, ce n'est pas la guerre ni les drames familiaux, mais c'est bien l'espoir, la beauté de la vie, la transmission du passé, l'importance de nos aînés et l'amour.
C'est également un roman "instructif" qui m'a permis d'en savoir plus sur cette période sombre de l'histoire espagnole. Car je dois bien l'avouer, j'avais quelques lacunes sur le sujet. La guerre civile
espagnole a fait de nombreux dégâts, et pas seulement physiques. Les populations ont été très touchées psychologiquement, même plusieurs décennies plus tard.

C'est un livre avec lequel on prend quelques kilos rien qu'en le lisant, lol, grâce aux recettes, aux descriptions gourmandes, aux notifications olfactives... L'auteure nous décrit une Majorque chaleureuse et nous donne envie de découvrir cette île.

Anaïs et Magdalena sont des personnages principaux très agréables à suivre. Ce sont des femmes  indépendantes, audacieuses, passionnées et animées d'un véritable courage. Elles ne vivent pas les mêmes épreuves mais elles sont attachantes toutes les deux.

« La vallée des oranges » a été un véritable petit coup de coeur. C'est un roman à la fois gourmand, parfois emprunt de douleur, dépaysant, historique, romantique et passionnant. À découvrir sous le soleil, accompagné d'une orangeade ;)

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dimanche 22 avril 2018

Tu comprendras quand tu seras plus grande

Tu comprendras quand tu seras plus grande
de Virginie Grimaldi
Editeur : Le livre de poche
Poche : 480 pages

A 32 ans, Julia, psychologue ne croit plus au bonheur. Après avoir perdu surccessivement son père, son fiancé et sa grand-mère, elle se laisse aller sans réagir. Jusqu'au jour où elle répond, sur un coup de tête, à une offre d'emploi de thérapeute en maison de retraite à Biarritz.

  • Mon avis (en quelques mots) :
Après une descente aux enfers, Julia, 32 ans, accepte sur un coup de tête un poste de psychologue dans une maison de retraite à Biarritz. Le premier jour, elle se demande ce qui a bien pu lui passer par la tête.

Au rythme de Julia, on apprend à connaître les collègues de la jeune femme, ainsi que ses patients. Je me suis beaucoup attachée à tout ce petit monde. La galerie de personnages est vraiment parfaite. Ils sont tous extraordinaires, tantôt drôles ou touchants, mais tous attachants, attendrissants et même parfois chiants !

L'auteure nous livre une histoire parfois triste, souvent drôle, mais toujours pleine d'émotions. C'est un roman qui met le sourire aux lèvres et qui met de bonne humeur.
Tous les ingrédients sont réunis pour passer un très bon moment. Pour moi, « Tu comprendras quand tu seras plus grande » est un roman feel-good excellent. De plus, j'ai adoré la fin, que je n'ai pas vue venir.

Je finirais mon petit article en vous disant que le bonheur n'attend pas, sachez le saisir, voire le provoquer. Et si le bonheur commençait par la lecture de ce roman ? ;)

dimanche 8 avril 2018

Une lueur d'espoir

Couverture Une lueur d'espoir
Une lueur d'espoir
de K. A. Tucker
Editeur : Hugo romans
Broché : 596 pages

Catherine Wright habite en Pennsylvanie, dans une petite ville où la population atteint tout juste deux mille habitants en dehors de la saison touristique. Elle est serveuse et s'occupe de sa fille de cinq ans. Une nuit, alors qu'elle rentre dans le brouillard d'un énième " blind date " organisé par sa patronne et amie Lou, elle tombe sur une voiture encastrée dans un arbre. Elle intervient et parvient à sauver la vie d'un des occupants avant que le véhicule s'embrase.
Elle ne saura que bien plus tard qui elle a sauvé : Brett Madden. La star de hockey, héros national. Mais Catherine a déjà eu son heure de gloire quelques années auparavant, et la dernière des choses qu'elle souhaite, c'est d'être à nouveau sous la lumière des projecteurs et de voir son passé ressurgir. Elle ne révèle pas son identité. Et ça marche. Un moment...
Jusqu'au jour où elle trouve l'homme qu'elle a sauvé devant sa porte. Il veut juste la remercier, mais il va bouleverser sa vie.
L'amitié qu'ils ressentent l'un pour l'autre, dès les premiers mots échangés, se transforme peu à peu en quelque chose de plus profond que ni l'un ni l'autre ne s'attendait à ressentir. Un sentiment que Catherine n'est pas certaine de pouvoir gérer, un sentiment auquel elle a du mal à croire... Comment une superstar comme Brett Wadden pourrait-il s'intéresser à une femme aussi normale que Catherine ? Combien de temps avant que cette étincelle qu'elle voit briller dans ses yeux ne s'éteigne ?

  • Mon avis (en quelques mots) :
Lorsqu'elle avait 16/17 ans, Catherine a eu une relation avec son professeur d'anglais, et cela a détruit sa vie ainsi que ses relations avec ses parents. À 18 ans, elle a quitté le domicile familial où il régnait un climat nauséabond. Elle se met en colocation avec Mitsy, et décroche un emploi de serveuse chez Lou. Catherine se rend alors compte qu'elle est enceinte...

Nous retrouvons Catherine quelques années plus tard. Aujourd'hui elle a 24 ans, elle est toujours serveuse dans le relais routier, et elle a une fille de 6 ans nommée Brenna. Elle reparle à ses parents mais leurs relations sont toujours tendues. Un soir après un rencard foireux elle est témoin d'un accident de la route. La voiture de la personne accidentée prend feu, alors Catherine fait sortir le passager de la voiture. Son meilleur ami Keith, qui bosse dans la police, lui dit qu'elle a sauvé une star du hockey : Brett Madden. Cela n'arrange pas Catherine, qui veut rester dans l'ombre et ne veut pas que sa vie privée soit étalée dans les journaux, comme lors du scandale de sa relation avec son professeur lorsqu'elle était adolescente.

L'essentiel de l'intrigue se déroule au présent, mais de temps en temps, on a des flash-backs de ce qu'a vécu Catherine il y a 7 ans. Dans l'ensemble, c'est une jolie histoire. Les deux héros sont attachants, et leurs histoires personnelles ainsi que leur histoire commune m'ont plu.
Je me suis beaucoup attachée à Catherine, pourtant au départ ce n'était pas gagné. Lorsqu'elle nous parle de sa relation avec son professeur, je me suis dit que l'histoire n'allait pas me plaire. Et puis on avance de quelques années, et le personnage de Catherine gagne en profondeur, et en émotion.

J'ai tout de même trouvé quelques longueurs au sein du récit, disons que le pavé de presque 600 pages se ressent. Il m'a également manqué le point de vue de Brett concernant tous ces évènements. Il est vrai que l'on retrouve très souvent une narration alternée en romance new-adult, et je m'y suis habituée!

Les personnages secondaires sont, pour la plupart, adorables, comme Keith, Lou, Leroy, le père de Bret... J'ai juste eu beaucoup de mal avec Misty, qui n'est pas méchante mais que j'ai trouvée trop vulgaire et vraiment bête (heureusement qu'on ne l'a voit pas énormément) et la mère de Catherine, qui est une vraie connasse, même si elle tente de faire amende honorable vers la fin.

Un petit mot sur la qualité du livre en tant qu'objet :
Franchement, c'est une honte, la maison d'édition a fait de nombreuses erreurs sur ce roman. Il y a de nombreuses fautes d'orthographe, des mots manquants, des erreurs sur les prénoms, des erreurs sur la profession des personnages, des erreurs sur l'âge des personnages, ou même des erreurs de prénoms lors des dialogues. Pour un roman que l'on vend 17 € c'est vraiment une honte de ne pas relire avant la mise en vente. Je ne comprends pas comment de telles erreurs sont possibles, sachant que normalement lors d'un parcours d'édition, il y a de nombreuses relectures et de nombreuses corrections. De plus, c'est vraiment préjudiciable pour l'auteure, qui pourtant n'y est pour rien puisque elle écrit en anglais.

mardi 3 avril 2018

Phobos, tome 4

Couverture Phobos, tome 4 
Phobos, tome 4
de Victor Dixen
Editeur : Robert Laffont
Collection : R
Broché : 649 pages

Il y a eu un "avant" : Phobos Origines, un tome « prequel » plongeant dans le passé des prétendants, à la recherche des motivations secrètes qui les ont conduits à partir pour toujours.
Il y aura aussi un "après" : un horizon où les destins se rejoignent, où les mondes entrent en collision, où le futur s’écrit en lettres de feu.

  • Mon avis (en quelques mots) :
J'avais bien aimé les deux premiers tomes de la saga, ainsi que le tome intermédiaire « Phobos origines ». Le tome 3 m'avait laissé un petit goût amer, sans toutefois me pousser à faire l'impasse sur ce quatrième opus. Malheureusement, j'ai été hyper déçue par ce tome final, qui, je trouve, est clairement mauvais !

L'auteur nous offre une intrigue à rallonge (encore !) et de nouveaux des passages complètements inutiles : après les chapitres de publicités pendant les premiers tomes, on retrouve des commentaires de chaînes Youtube. Le pire, c'est qu'en général, cela n'apporte rien à l'histoire. On dirait donc du remplissage... Ce gros pavé est centré sur Léonore et son histoire, et même si c'est intéressant, ça ne justifie pas d'en manger pendant plus de 600 pages.
J'ai trouvé toute l'histoire de ce dernier tome complètement tirée par les cheveux, avec des évènements sans queue ni tête, et ne parlons même pas du final : tout part vraiment en vrille !!! On dirait une grosse blague...

En conclusion, les tomes 3 et 4 sont un véritables gâchis. J'avais tellement aimé les deux premiers opus de la saga, je suis très déçue ! « Phobos » était pour moi une saga originale, et elle est devenue indigeste au fil des pages et des tomes. Dommage !